Texte écrit par Beñat Oyharçabal, 2013

Les manuscrits de pastorales anciennes, autrement dit des pastorales antérieures au XXème siècle, représentent un bien patrimonial de grande valeur ; ceci à un double titre : d'une part, sur le plan linguistique, parce qu'ils constituent un corpus de textes basques, en dialecte souletin, d'une grande richesse ; d'autre part, sur le plan littéraire, parce qu'ils nous permettent de connaître le passé d'un théâtre populaire en langue basque, qui perdure en ce début de XXIème siècle, sous une forme évidemment renouvelée.

Sans cette documentation, sauvée surtout grâce à l'action de quelques érudits à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème, nous ne saurions que fort peu de choses de l'ancien répertoire. Ces manuscrits sont, en effet, la principale source d'information que nous ayons relativement au passé de ce théâtre.

Les plus anciens qui nous soient parvenus remontent au milieu du XVIIIème siècle, et ce n'est à partir du milieu du XIXème siècle que nous commençons à avoir les premières descriptions de représentations. Et c'est encore un peu plus tard, à partir du début du XXème siècle, que la connaissance relative à ce théâtre progresse considérablement, grâce surtout aux travaux d'un professeur de philosophie, d'origine champenoise, ayant fini sa carrière au lycée de Bayonne, George Hérelle.

Auteur : Beñat Oyharçabal

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