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Jean-Louis Davant (1935-....)
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Lucien Etxezaharreta (1946-....)
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Maider Bedaxagar (1987-....)
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Beñat Oihartzabal (1949-....)
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Denis Laborde (1959-....)
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Sophie Larrandaburu
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George Hérelle (1848-1935)
Né en 1848 et mort en 1935. Il est surtout connu en Pays Basque en raison de ses nombreuses études sur le théâtre populaire basque, réalisées alors qu'il ignorait pourtant la langue. Il vint en effet en Pays basque en fin de carrière, en 1896, à près de 50 ans, et c'est là qu'il choisit de mourir à 87 ans, dans son domicile bayonnais, rue Vieille Boucherie. Il fut aussi le traducteur privilégié de Blasco Ibañez et surtout de G. D'Annunzio qu'il fit connaître en France, et avec lequel il entretint des liens d'amitié.
Ses travaux de recherches et réflexions sur l'homosexualité, à une époque où ce thème était d'abord difficile, furent moins connus, car ils restèrent inédits, ou publiés sous pseudonyme.
Pour en savoir plus sur George Hérelle
Raymond ou Erramun Tartachu (1923-2015)
Raymond (en basque Erramun) Tartachu est né le 3 juillet 1923 à Ordiarp, à la maison Utigerrenborda ; ils étaient deux frère et soeur. Il a fréquenté l'école publique d'Ordiarp jusqu'à l'âge de 13 ans. Il a ensuite travaillé à la petite exploitation agricole familiale (vaches, brebis) mais surtout comme ouvrier dans l'industrie de la sandale à Mauléon (Elissabide et la marque Pataugas, caoutchoutiers Gema). Il a pris sa retraite à 58 ans.
Erramun s'est intéressé à la danse souletine dès 1936 : au lendemain des mascarades données cette année-là à Ordiarp, il se mit à essayer de reproduire les fameux entrechats (frijatak). Il eut comme maître à danser Alale Arricau de la maison Ahetzenborda du quartier Lambarre, sachant qu'il y avait également à cette époque d'autres maîtres à danser connus dans le village (André Chilope, Petti Aguerre, Clément Lastère, Pierre Bergeotte). Les danseurs d'Ordiarp se produisaient lors des mascarades et des pastorales (mascarade en 1949, pastorale en 1950), mais aussi en dehors du village, notamment les cinq meilleurs danseurs de la mascarade (aintzindariak), situés en tête du cortège. A l'occasion, ils aimaient aussi prendre conseil auprès de vieux danseurs de Barcus et de Chéraute.
Erramun a commencé à enseigner les danses souletines à partir de 1960, à Ordiarp mais aussi parfois en dehors (Musculdy où il fit renaitre le goût de la danse, Bunus). La dernière mascarade d'Ordiarp dont il fut le maître à danser date de 1982. Les pastorale et mascarade qu'il dirigea à Musculdy sont respectivement de 1985 et 1987.
Erramun Tartachu a bien connu Jacques Larrondo, né comme lui à Ordiarp en 1926 et danseur, ayant quitté le village à 27 ans pour travailler à Pau. Jacques Larrondo contribua à partir des années 1970 au renouveau de la danse souletine (fondation de Xiberoko Zohardia en 1972), essayant de convaincre les anciens de jouer, à l'image de Erramun Tartachu, le rôle d'éducateurs auprès des jeunes gens.
Jean-Fabien Lechardoy (1952-...)
Jean-Fabien Lechardoy est né en 1952. Après avoir été à l'école de Barcus, il poursuit ses études au collège Saint-François de Mauléon, puis devient apprenti boucher-charcutier à Oloron. Après avoir exercé toute sa vie à la boucherie-charcuterie familiale, il est aujourd'hui à la retraite.
À vingt ans, il apprend les pas de danse auprès de ses oncles Alexis Üthürry "Larranda" et Jean-Pierre Üthürry "Artaguiet", et de son grand-père, accompagné du txülülari Alexis Picotchet. Le groupe de cinq danseurs issu de cette formation prend part à la pastorale Etxahun Barkoxe deux ans plus tard, en 1974, et fonctionne ainsi pendant 7 à 8 ans.
Jean-Fabien enseigne la danse pendant quinze ans. Il s'implique dans la vie culturelle de Barcus à travers les mascarades, les diverses sorties en groupe, les pastorales, dans l'association culturelle Etxahun et depuis 1998, comme errejent (metteur en scène) de pastorale.
En transmettant son savoir, il participe à la continuité et au renouvellement des pratiques culturelles qui unissent les souletins.
Jean-Pierre Recalt (1952-...)
Jean-Pierre Recalt est né le 13 avril 1952 à Saint Estèphe (Gironde). Ses parents travaillaient dans le vignoble. La famille revient à Alçay lorsqu'il est âgé de 6 mois. Jean-Pierre a deux frères et une soeur. Il débute sa scolarité à l'école privée d'Alçay. L'abbé Errezarret qui y donne des cours, joue un rôle prépondérant dans l'initiation des jeunes à la danse et au chant, ainsi qu'à leur sensibilisation à la langue et la culture basques.
Grâce à l'abbé Marcel Errezarret, et accompagné de Pierre Aguer Garat Arhane, joueur de tambour et maître de danse renommé, Jean-Pierre apprend donc à danser, et participe pour la première fois à la mascarade en 1970, en tant que Txerrero. Dès lors, il commence à son tour à enseigner.
À Alçay, mascarades (1970, 1976, 1991, 1998) et pastorales (1973, 1989, 1999) se succèdent. Accompagnés des musiciens P. Aguer "Garat Arhane" et Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri, le groupe d'Aitzindari, les cinq meilleurs danseurs, sont sollicités de toutes parts, comme le sont d'ailleurs les danseurs souletins en général, dont la technique de danse attire la curiosité des danseurs non souletins.
Au cours de son riche parcours, Jean-Pierre est devenu l'un des errejent de pastorales les plus prolifiques de Soule. Depuis 1991, il est metteur en scène de treize pastorales.
Il possède une connaissance solide, précise et pointue de la danse et des pratiques dansées souletines, qu'il est toujours prêt à communiquer et à transmettre.
Le témoignage de Jean-Pierre Recalt nous mène à Alçay, autre fief des pratiques dansées souletines, parmi notamment Barcus, Ordiarp, Chéraute et Tardets. Au cours de son riche parcours, il évoque le chant souletin, la danse, la mascarade et la pastorale souletines, faisant référence aux personnes hors du commun qu'il a connues
George HERELLE
MBHB | MBHB-2015.0.375 | MBHB |
Né en 1848 et mort en 1935. Il est surtout connu en Pays Basque en raison de ses nombreuses études sur le théâtre populaire basque, réalisées alors qu'il ignorait pourtant la langue. Il vint en effet en Pays basque en fin de carrière, en 1896, à près de 50 ans, et c'est là qu'il choisit de mourir à 87 ans, dans son domicile bayonnais, rue Vieille Boucherie. Il fut aussi le traducteur privilégié de Blasco Ibañez et surtout de G. D'Annunzio qu'il fit connaître en France, et avec lequel il entretint des liens d'amitié.
Ses travaux de recherches et réflexions sur l'homosexualité, à une époque où ce thème était d'abord difficile, furent moins connus, car ils restèrent inédits, ou publiés sous pseudonyme.
Pour en savoir plus sur George Hérelle
Raymond ou Erramun TARTACHU
Raymond (en basque Erramun) Tartachu est né le 3 juillet 1923 à Ordiarp, à la maison Utigerrenborda ; ils étaient deux frère et soeur. Il a fréquenté l'école publique d'Ordiarp jusqu'à l'âge de 13 ans. Il a ensuite travaillé à la petite exploitation agricole familiale (vaches, brebis) mais surtout comme ouvrier dans l'industrie de la sandale à Mauléon (Elissabide et la marque Pataugas, caoutchoutiers Gema). Il a pris sa retraite à 58 ans.
Erramun s'est intéressé à la danse souletine dès 1936 : au lendemain des mascarades données cette année-là à Ordiarp, il se mit à essayer de reproduire les fameux entrechats (frijatak). Il eut comme maître à danser Alale Arricau de la maison Ahetzenborda du quartier Lambarre, sachant qu'il y avait également à cette époque d'autres maîtres à danser connus dans le village (André Chilope, Petti Aguerre, Clément Lastère, Pierre Bergeotte). Les danseurs d'Ordiarp se produisaient lors des mascarades et des pastorales (mascarade en 1949, pastorale en 1950), mais aussi en dehors du village, notamment les cinq meilleurs danseurs de la mascarade (aintzindariak), situés en tête du cortège. A l'occasion, ils aimaient aussi prendre conseil auprès de vieux danseurs de Barcus et de Chéraute.
Erramun a commencé à enseigner les danses souletines à partir de 1960, à Ordiarp mais aussi parfois en dehors (Musculdy où il fit renaitre le goût de la danse, Bunus). La dernière mascarade d'Ordiarp dont il fut le maître à danser date de 1982. Les pastorale et mascarade qu'il dirigea à Musculdy sont respectivement de 1985 et 1987.
Erramun Tartachu a bien connu Jacques Larrondo, né comme lui à Ordiarp en 1926 et danseur, ayant quitté le village à 27 ans pour travailler à Pau. Jacques Larrondo contribua à partir des années 1970 au renouveau de la danse souletine (fondation de Xiberoko Zohardia en 1972), essayant de convaincre les anciens de jouer, à l'image de Erramun Tartachu, le rôle d'éducateurs auprès des jeunes gens.
Jean-Fabien LECHARDOY
Jean-Fabien Lechardoy est né en 1952. Après avoir été à l'école de Barcus, il poursuit ses études au collège Saint-François de Mauléon, puis devient apprenti boucher-charcutier à Oloron. Après avoir exercé toute sa vie à la boucherie-charcuterie familiale, il est aujourd'hui à la retraite.
À vingt ans, il apprend les pas de danse auprès de ses oncles Alexis Üthürry "Larranda" et Jean-Pierre Üthürry "Artaguiet", et de son grand-père, accompagné du txülülari Alexis Picotchet. Le groupe de cinq danseurs issu de cette formation prend part à la pastorale Etxahun Barkoxe deux ans plus tard, en 1974, et fonctionne ainsi pendant 7 à 8 ans.
Jean-Fabien enseigne la danse pendant quinze ans. Il s'implique dans la vie culturelle de Barcus à travers les mascarades, les diverses sorties en groupe, les pastorales, dans l'association culturelle Etxahun et depuis 1998, comme errejent (metteur en scène) de pastorale.
En transmettant son savoir, il participe à la continuité et au renouvellement des pratiques culturelles qui unissent les souletins.
Jean-Pierre RECALT
Jean-Pierre Recalt est né le 13 avril 1952 à Saint Estèphe (Gironde). Ses parents travaillaient dans le vignoble.
La famille revient à Alçay lorsqu'il est âgé de 6 mois. Jean-Pierre a deux frères et une soeur.
Il débute sa scolarité à l'école privée d'Alçay. L'abbé Errezarret qui y donne des cours, joue un rôle prépondérant dans l'initiation des jeunes à la danse et au chant, ainsi qu'à leur sensibilisation à la langue et la culture basques.
Grâce à l'abbé Marcel Errezarret, et accompagné de Pierre Aguer Garat Arhane, joueur de tambour et maître de danse renommé, Jean-Pierre apprend donc à danser, et participe pour la première fois à la mascarade en 1970, en tant que Txerrero. Dès lors, il commence à son tour à enseigner.
À Alçay, mascarades (1970, 1976, 1991, 1998) et pastorales (1973, 1989, 1999) se succèdent. Accompagnés des musiciens P. Aguer "Garat Arhane" et Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri, le groupe d'Aitzindari, les cinq meilleurs danseurs, sont sollicités de toutes parts, comme le sont d'ailleurs les danseurs souletins en général, dont la technique de danse attire la curiosité des danseurs non souletins.
Au cours de son riche parcours, Jean-Pierre est devenu l'un des errejent de pastorales les plus prolifiques de Soule. Depuis 1991, il est metteur en scène de treize pastorales.
Il possède une connaissance solide, précise et pointue de la danse et des pratiques dansées souletines, qu'il est toujours prêt à communiquer et à transmettre.
Le témoignage de Jean-Pierre Recalt nous mène à Alçay, autre fief des pratiques dansées souletines, parmi notamment Barcus, Ordiarp, Chéraute et Tardets. Au cours de son riche parcours, il évoque le chant souletin, la danse, la mascarade et la pastorale souletines, faisant référence aux personnes hors du commun qu'il a connues